en lien avec la réalisation de notre artiste Vero Blanc autour de la figure de Jean-Pierre Bacri
La douce contagion de la rébellion (1951-2021)
Bah quoi…vous vous demandez pourquoi je ne suis plus là alors qu’il m’est encore possible d’écrire ?
Loin de moi l’idée de râler à nouveau mais il faut quand même avouer que cette société est assez étonnante.
Oui, je vous le dis, la contradiction est souvent là.
C’est encore plus flagrant au fil du temps…
Tout le monde étale ses problèmes sur la Place publique comme nous pourrions nous confier ici, là tout de suite maintenant.
C’est comme un air de famille généralisé entre la cuisine et toutes autres dépendances, sous couvert du goût des autres qui se pointe là comme ça.
Ouais, les autres…
Ils viennent saupoudrer leurs avis sur chaque fait de société sans que l’on n’ait rien eu à leur demander pour autant. L’intimité n’est plus.
Au bout du conte, on connaît bien la chanson :
Telle une photo de famille prise un été en pente douce avec mes meilleurs copains ; c’est bien ceux-là qui restent.
Ceux de l’aventure, du grand froid et des extrêmes de la vie qui s’annoncent sans prévenir.
Non, tout n’est pas rose,
tout le monde ne peut pas se payer une course Place Vendôme.
Mais au final, retenons une chose.
Que vous vous appeliez Didier, Monsieur Sim ou que vous cherchiez Hortense, on appartient tous au même monde et on finit toujours ensemble.
Création de texte original : Cécile Harleaux pour l’eBook l’Accroche-coeur
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