En novembre 2023, je fais une rencontre pour le moins surprenante en la personne passionnée de Catherine Devalcourt, maître de cérémonie !
Nous sommes au salon funéraire de Paris et j’assiste à la finale du concours d’éloquence des maîtres de cérémonie !
Catherine est pour moi celle qui donne corps à son texte et qui plus est, travaille avec originalité sur l’icône culturelle : Jane Birkin
Après une discussion enthousiasmante, Catherine accepte de nous partager son texte pour illustrer notre belle broche Jane Birkin illustrée par Soizic Bihel.
C’était pour moi, après l’avoir entendu et vécu … comme une évidence de m’appuyer sur son joli texte pour décrire la vie de cette grande et intense Jane Birkin.
Di doodi doodah
Oh di doodi doodah
Mélancolique et désabusée
Oh di doodi doodah
Oh di doodi doodah
J’ai je ne sais quoi d’un garçon manqué
Jane
J A N E
4 lettres
Qui sont entrées dans la postérité
Ce Dimanche 16 juillet 2023.
Ce petit brin de voix
so british
Mais tellement frenchy !
Il devient désormais
un mémorial en chanté
pour l’humanité !
Il perdurera au delà du temps au delà de tout,
Comme une balade musicale d’une femme.
Comme une présence invisible des souvenirs ;
silhouette élancée, sourire bonheur,
jean délavé , chemise ouverte, nature
et belle,
La mémoire vive d’une âme mise à nue
léguée pour nous telle une offrande.
Des noms, des lieux, des rencontres,
et tous ces petits riens du quotidien
qui ont jalonnés le chemin de sa vie,
une vie de femme,une vie de mère, une vie d’artiste, une vie de combat et de conviction.
Angleterre Londres.
Sa famille Judy, David, Andrew et Linda
son mari Jhon et leur fille Kate
France Paris.
son couple avec Serge et Charlotte,
son mari Jacques et Lou.
Et tous ces prénoms du cinéma, du théâtre, de la chanson, du monde artistique
que l’on pourrait égrainer à l’infini.
Des femmes et des hommes,
des Pierre, des Agnès, des Jean-Luc, des Carine et tant d’autres encore.
Mais il y aussi tous ces visages invisibles, méconnus du grand public ;
famille, amis, connaissances
et tous ses fans ces ombres anonymes au cœurs emplies de regrets.
Je vous offre à entendre ces quelques mots si doux si réconfortant du poète Christian Bobin :
« L’absence d’un mort nous inonde de sa présence et nous le rend encore plus cher »
Chère dans votre cœur, Jane restera
Oh di doodi doodah
Oh di doodi doodah
Catherine Devalcourt, maître de cérémonie
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