— En lien avec notre collaboration avec l’artiste Marie Jeanselme – dose de sorcières, création originale pour ars in cute, l’art dans la peau.
Aux dangereuses ensorceleuses
Beautés diaboliques
Réunies en secret,
Aux magiciennes protectrices
Cheveux ébouriffés face au vent
Aux mystérieuses solitaires
Désireuses d’indépendance
Aux vieilles apothicaires
Bardées de savoirs mythiques
Réinventant le monde
A toutes celles qui veulent être libre d’être ce qu’elle souhaitent.
« Si vous êtes une femme et que vous osez regarder à l’intérieur de vous même alors vous êtes une sorcière ». Mona Chollet
La sorcière, « celle qui dit des sorts », connaît bien des visages. Sage femme, herboriste, figure mythique, vieille, veuve, rousse, d’une beauté éclatante, en marge des normes sociales ou simplement femme, la figure de la sorcière est mouvante.
Elle devient persécutée du Moyen âge au XVIIIe siècle. 200 000 procès au moins accuseront de sorcellerie des individus coupables d’être femmes.
Depuis les années 60, elle se dresse contre le patriarcat, icône des mouvements féministes tel que le Women’s International Terrorist Conspiracy from Hell (WITCH) ou plus récemment le Witch bloc Paname.
Les balais deviennent pancartes, les sabbat élans de sororité.
La sorcière, c’est aussi l’incarnation de la puissance féminine au cœur des tendances de développement personnel.
La sorcière du 21e siècle n’est plus diabolisée mais encensée.
Des séries aux super-héroïnes, la sorcière s’assume. Symbole de l’audace, elle se libère.
Nous sommes les petites filles de celles que vous n’avez pas brûlées.
Création originale de texte pour ars in cute : Olivia Giboz
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